Projet Economie locale et accès à l’emploi pour les jeunes et femmes : mission d’identification des besoins des groupements de femmes de la commune de Dogbo
Dans le cadre du Projet Economie locale et accès à l’emploi pour les jeunes et femme, une équipe du Centre de Développement Economique Local a effectué une mission d’identification des besoins des groupements de femmes de la commune de Dogbo. Cette mission a été organisée en parfaite collaboration avec les autorités communales. Les objectifs de la mission se déclinent en trois points :
- Identifier les besoins des groupements de femmes balayeuses de la commune ;
- Rencontrer les groupements de femmes diagnostiqués dans l’arrondissement de Ayomi;
- Autres activités.
On dénombre 83 groupements de femmes balayeuses dans la commune qui s’occupent du nettoyage des artères de la commune. En dehors de cette activité, ces dernières exercent leurs activités génératrices de revenus notamment :
- La production d’huile rouge ;
- La transformation du manioc en tapioca et en gari ;
- La vente des produits agricoles saisonniers ;
- L’élevage des animaux, etc.
Ces groupements sont accompagnés dans leurs AGRs par plusieurs PTFs qui interviennent dans la commune. Chaque groupement dispose d’une mutuelle mise en place avec l’appui des PTFs. La principale difficulté rencontrée est le manque d’équipements de travail (râteaux, houes, balaies, coupe-coupe, brouettes) pour le balayage.
Les groupements de femmes rencontrés à Ayomi mènent les activités de transformation : noix de palme en huile rouge et le manioc en gari. Ils ont pour la plupart besoins des équipements de production (la presse, les bassines, marmites de cuissons, etc.) pour développer leurs activités économiques.
La mairie en collaboration avec CDEL vont accompagner ces groupements dans l’acquisition des divers équipements.
L’équipe de mission a rendu visite à la formatrice des jeunes filles artisanes que le CDEL a équipé (machines à coudre+ tables de coupe) en 2014. Cette dernière a informé que les artisanes installées exercent leur métier.
Par ailleurs l’insertion professionnelle de ces artisanes a eu un impact significatif dans l’arrondissement réduisant ainsi l’exode rural des jeunes filles. Beaucoup d’entres elles sont allées en apprentissage. La plupart des patronnes artisanes ont beaucoup d’apprentis. La formatrice a actuellement 17 apprentis.